Déléguer n’est pas se décharger.
Les managers efficaces l’ont compris! L’important, est de bien déléguer. Peter F. Drucker l’a souvent rappelé: “Les managers intelligents ne décident pas & n’agissent pas hors de leurs domaines de compétences. Ils délèguent. Le manager « génie universel » n’est pas né. »* Cette phrase postée il y a 2 semaines est un constat vu plus de 900 fois (merci à vous!) & méritée d’aller plus loin d’où cet épisode 2, un décryptage sur la délégation managériale.
Déléguer, c’est confier des tâches, des responsabilités, laisser faire & accompagner vers l’autonomie!
Bien sûr, c’est aussi donner le droit à l’erreur pour le collaborateur tout en laissant la responsabilité finale de cet erreur au manager. Et là se trouve toute la subtilité & l’essence de la délégation.
Toutes les fois où un manager délègue SANS : objectifs clairement définis, autoriser le droit à l’erreur, donner des moyens pour réussir, marge de manœuvre, mettre en place un suivi… il ne délègue pas mais se décharge!
Et chaque fois qu’un manager délègue EN : imposant la mission, proposant uniquement des tâches peu valorisantes, ou s’appropriant l’action réussie par un de ses collaborateurs… ce manager se trompe !
Finalement, bien déléguer, c’est éviter toutes ces situations
& surtout saisir l’opportunité de libérer tout le potentiel de performance du manager & de ses collaborateurs.
Les bénéfices sont alors nombreux pour tous: optimiser le temps, se recentrer sur son rôle pour le manager, développer de nouvelles compétences pour les collaborateurs, motiver, partager pour engager… cette liste est longue, je vous laisse la compléter.
À venir: Épisode 3 la délégation inversée!
* phrase de Peter F. Drucker, extraite de son article « Qu’est-ce qu’un véritable manager? » – le must du Leadership – Harvard Business Review France – Hors